Embra(s)se-moi

#02

Il a d’abord fallu composer avec l’éloignement des corps individuels, puis s’est rapidement imposée la nécessité de faire corps, collectivement cette fois-ci. Si l’héortologie nous enseigne qu’à toute épreuve – du rite de passage à la crise transitoire – succède une célébration, les oiseaux rares tiraillés entre le ménagement de l’attente et la joie des effusions collectives retrouvées n’auront jamais été à pareille fête. Distances physiques abolies et grands espaces recouvrés ouvrent désormais la voie à de nouveaux jeux, tantôt amoureux, tantôt dangereux, résolument incandescents.

 

De la danse de Saint-Guy aux dancefloors contemporains, c’est à la faveur d’un grand ménage de printemps qu’Un Singe en Hiver opère sa mue et vous enjoint, en tout bien tout honneur à l’embra(s)sade.