Exposition

Roxane Métayer

Roxane Métayer

Roxane Métayer est née en France en 1992. Elle y a appris le violon au conservatoire, puis a poursuivi ses études en Belgique, à l’Ecole de Recherches Graphiques, où elle a obtenu son Master, en Narration Spéculative, Récits et Expérimentations.

 

A présent, elle continue sa pratique en tant qu’artiste plasticienne et musicienne à Bruxelles. Elle a exposé en 2020 au CACLB, pour l’exposition M/Ondes et a sorti plusieurs albums avec les labels Vlek, Kraak, Morc, et Primordial Void. Elle joue régulièrement à Bruxelles, notamment aux Ateliers Claus et au Beursschouwburg. Dans le courant de l’année plusieurs albums vont paraître, produit par Marionnette Label, Student of decay, Morc et Wabisabi tapes, ouvrant ainsi son travail à d’autres continents.

 

C’est aussi en collaboration avec d’autres artistes et danseuses, Siet Raeymaekers et Jeanne Colin, qu’elle développe deux projets distincts avec chacune d’entre elles, notamment dans des lieux de résidence comme Hetbos à Anvers, Buda à Courtai, ou encore au Château de Monthelon en France. Elle est compositrice et interprète pour le solo de Jeanne Colin, Abysse, solo d’un corps rêvant, et performeuse au côté de Siet Raeymaekers pour leur pièce Gebogen Ogen. Cette dernière sera d’ailleurs visible au festival Klankenbos Nocturne en Juin 2022. Dernièrement elle a aussi été en résidence à Bruxelles pour collaborer avec les artistes des Ateliers Indigo, à Bruxelles.

 

À travers différents médiums et matériaux comme la cire d’abeille, l’argile, ou le savon, son travail met en scène une faune et une flore fictives. Guidée par une imagerie organique, elle puise dans différents milieux naturels dont elle a fait l’expérience, pour en créer des évocations, imitant ainsi la nature comme ses protagonistes le font parfois pour subsister. C’est dans le détail qu’elle les travaille. Dessins et sculptures sont faits de plis et d’ombres, et composés d’une multiplicité d’interstices se déployant petit à petit au fil de longues heures de travail.

 

Le son tient une place très importante dans la constitution de ses pièces. Elle débute par la création de bandes sonores pour ses films et les fait ensuite entrer dans l’espace scénique de l’installation sonore. Elle les créait à partir de collages composés de captations sonores faites dans la nature, et de sons qu’elle produit elle-même à l’aide de différents instruments à cordes et à vent, et de sa propre voix.

 

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VERNISSAGE, vendredi 27 mai : 18h00
PERFORMANCE, vendredi 27 mai : 20h00